Histoire cochonne

Les trois petits cochons, Nif-Nif, Naf-Naf et Nouf-Nouf, jouent, chantent... lorsque la porte s'ouvre brusquement, et un loup égaré entre !

Les trois petits cochons restent figés, apeurés…

Le loup dit : « Salâm Aleykoum ! »

Les trois petits cochons : « Oh putain, le bol ! »

Je suis Chablis


(thk Cyril B ;-))

Garde à vue !

Lire : Garde à vue !

Picoler...

L'octroi était une contribution indirecte perçue par les municipalités, frappant certaines marchandises importées sur leur territoire. Attestée à Paris dès le XII° siècle, son impopularité fut une des causes de la révolution de 1789. Il fallut attendre 1943 pour que le gouvernement de Pierre Laval l'abolisse.

Le vin d'Argenteuil a une histoire un peu parallèle : développé par les moines de l’abbaye Notre-Dame au XII° siècle, il atteint son apogée au XVIII° siècle, où Argenteuil est un des tous premiers territoires viticoles de France. Son déclin commence dans la seconde moitié du XIX° siècle, à cause du chemin de fer qui amène d'ailleurs des vins plus appréciés. Puis le phylloxéra ravage tout (vers 1890), et Argenteuil, devenue pauvre, voit son vin surnommé "picolo", de l'italien "piccolo", petit vin. Grandeur et décadence...

Début XIX°, l'octroi pesait sur les vins d'une manière identique : quel que soit le vin, la taxe était la même. Supportable pour les vins hauts de gamme, cette taxe rendait hors de prix le vin ordinaire, dont celui d'Argenteuil.

Futés, les vignerons d'Argenteuil eurent alors l'idée d'installer des baraques à l'extérieur des zones concernées par l'octroi (ces baraques deviendront plus tard les fameuses "guinguettes"). Les parisiens, le soir ou le dimanche, s'y rendaient pour boire moins cher, et les "picoleurs" rentraient tard chez eux, d'un pas incertain !

Marketeurs avant l'heure, les Argenteuillais eurent une seconde idée : facturer au temps, et non au volume, comptant sur les excessifs, qui ne manqueraient pas de s'endormir sous les tables. Un peu comme chez Natacha, ancienne formule...

Humour africain

Un africain embarque une prostituée à Paris dans sa voiture.

- Tu demandes combien pour une passe ?

- 100 euros

- Pour ce prix là tu acceptes à la manière africaine au moins ?

Après un brin d'hésitation ...

- Non, répond-elle un peu méfiante.

- Et si je t'offre 200 euros ?

- Pas plus, dit-elle, ne voulant pas prendre de risque.

- 300 euros !

- Non, confirme-t-elle, ne craignant pas pour sa vertu, mais ne connaissant rien des coutumes africaines en la matière.

- OK, 1.000 euros mais c'est ma dernière proposition !

Après avoir réfléchi un petit moment, elle se dit qu'une telle somme vaut bien un mauvais moment à passer et elle accepte.

Après 2 heures d'ébats passionnés, l'africain se lève et va se rhabiller.

Exténuée et un peu surprise, la prostituée lui demande finalement :

- Ecoute, quand tu m'as demandé de faire l'amour à la manière africaine, je m'attendais à quelque chose de très pervers ou de très spécial et dégoûtant. Mais tout s'est bien passé... Alors, qu'est-ce que c'est exactement la manière africaine ?

- Tu envoies la facture au gouvernement Français.

2013 : vendanges tardives

Les vendanges 2013 sont terminées, une fois encore bénies des Dieux pour ce qui est des conditions de récolte : un temps idéal, ni trop chaud ni trop froid, avec juste un poil de pluie le vendredi, pour se souvenir qu'on aurait pu voir pire.

La caractéristique de cette année est la date tardive : nous avions été habitués à revenir de vacances en catastrophe, pour attaquer les vendanges au tout début septembre, voire fin août, mais voilà que cette année, nous renouons avec des dates plus proches de celles d'il y a trente ans, au mois d'octobre. Ainsi, si Barbonne a attaqué majoritairement le lundi 30 septembre (la date officielle était le 27), Beaunay n'a été autorisé à cueillir les noirs que le 3 octobre pour les pinot et le 2 pour les meuniers.

En qualité de raisin, c'est plutôt bon, malgré un printemps froid et humide qui a causé un peu de coulure, d'ou le millerandage d'une proportion non négligeable de grappes. Mais qui dit millerandage dit en général plus d'arômes et plus de polyphénols : les vins de 2013 devraient être bons, et pouvoir se garder plus longtemps, nous verrons cela en février ou mars, lors des premières dégustations de vins clairs. Et puis il y a eu la petite grêle de juin, blessant les baies. La pression cryptogamique a été modérée : pas de mildiou, un tout petit peu d'oïdium qu'il faudra surveiller. Mais des liserons de plus en plus invasifs, dont l'arrêt de mort a été décrété : dès la fin des vendanges, ils devront faire face à une pulvérisation au Round'up.

Le rendement de l'année était fixé à 13100 kgs par hectare : 10.000 en AOC, dont 500 de blocage, et 3100 en réserve individuelle.

Le début des vendanges étant fixé au lundi, les deux équipes ont pu attaquer ensemble Cuche Moiselle. Beaucoup d'anciens, cette année ! Les Champenois, les Ardennais, les Belges, et maintenant les Beaucerons. Et pour Paris, le rire de Dorothée et la barbe de Julien.

Innovation de l'année : l'effeuillage des vignes pour la grande équipe, qui a une bonne efficacité sur le liseron. Cela permet aux cueilleurs d'aller plus vite : ils ont mis quatre jours et demi là où il en fallait d'habitude un de plus. Mais du coup, ce sont les camions, qui ont eu du mal à suivre le rythme. Du coup, pour l'an prochain, il est bien possible que nous changions de pressoir, pour en trouver un plus proche du lieu de récolte.

Ciaran n'étant pas là pour prendre des photos, c'est Jeremy qui s'y est collé, avec un talent qui nous ferait presqu'oublier la gouaille de l'Irlandais ! En plus, quand il n'est pas collé à son smartphone, il peut chanter, accompagné à la guitare par Julien, entre deux blagues salaces d'Alan...

Mensonges !

Benjamin Disraéli avait raison : « Il y a trois sortes de mensonges : les petits mensonges, les gros mensonges et les statistiques ! »

Ben v/s Sylvain

Pour s'endormir, un mouton ne peut compter que sur lui-même.

Il y a 40 ans, la SNCF présentait le TGV. Grande invention qui permettait aux voyageurs d'arriver plus vite en retard.

L'enfant des voisins veut faire une bataille d'eau. J'attends que l'eau finisse de bouillir et j'y vais.

Vous rouliez a combien ? Bah... tout seul.

Ma femme me traite comme un Dieu. Elle oublie totalement mon existence sauf quand elle a besoin de moi.

Tout est gratuit dans la vie, il faut juste savoir courir vite.

Le taux de radiation est plus élevé à pôle emploi qu'à Tchernobyl.

Soyez gentils avec vos enfants. Ayez toujours à l'esprit que ce sont eux qui choisiront votre maison de retraite.

Le mec qui a convaincu les aveugles de porter des lunettes de soleil est quand même un excellent commercial.

A l'école, ils nous apprennent le passé simple, ils feraient mieux de nous faire apprendre le futur compliqué.

Quand un homme dit des obscénités à une femme, c'est un pervers. Quand une femme dit des obscénités à un homme, c'est 3,95€ la minute.

J'ai postulé pour travailler dans un pressing et ils m'ont dit de repasser demain. Je ne sais pas comment le prendre...

Two beer or not two beer, that is the pression.

Mieux vaut être une vraie croyante qu'une fausse sceptique.

Il est impossible de faire 10 000 pompes par jour. Sauf si vous êtes un enfant chinois dans une usine Nike.

Le problème au moyen orient, c'est qu'ils ont mis la charia avant l'hébreu.

J'ai l'intention de vivre éternellement, pour le moment, tout se passe comme prévu.

Quand un crocodile voit une femelle, il l'acoste.

Défense de courir sous peine de poursuite.

Que celui qui n'a jamais bu me jette la première bière.

Vendanges 2012 : un poil à côté, et c'était la catastrophe...


Cette année, les vendangeuses étaient livrées en caisses...

2012 est une année qui aurait pu être catastrophique.

Cela a commencé par un coup de gel dans le sud du vignoble, puis un début de saison favorisant coulure et millerandage. De la grêle pour fêter la venue des jeunes grappes. De l'humidité en juillet, favorisant le mildiou, et causant beaucoup de difficulté dans la maîtrise des adventices, 15 à 20 sorties de pulvérisateurs en moyenne (cueillir dans le liseron, faut compter ses doigts avant et après, pas sûr qu'il y ait le compte !). Et, pour que le catalogue des ennuis soit complet, un gros coup de chaud à la mi-août, les raisins qui n'étaient pas protégés par les feuilles ont subi à leurs dépends les ardeurs solaires. A Paris, les platanes y ont aussi perdu la moitié de leurs feuilles, c'est dire. Il paraît, d'après certains, que c'était une année à treize lunes et demi, la pire des pires !...

Et puis ...un miracle ! : une fin août-début septembre parfaite. Des jours et des nuits juste chauds comme il faut sécher ce qu'il restait de traces de mildiou, éviter le botrytis, et que la maturation se poursuive allègrement.

Résultat : des raisins très sains, un degré alcoolique la plupart du temps au dessus de 10 (au delà de ce qui était demandé - 9.5 en cuverie), un bon équilibre sucre/acidité, et même des conditions de récolte très agréables, au moins pour ceux qui avaient commencé tôt. Que demander d'autre à notre mère Nature ?!

Ce miracle - ce n'est qu'au fur et à mesure de l'écoulement des années que l'homme se rend compte à quel point la vie est un miracle quotidien et permanent - a permis de compenser les injures subies cette années par la vigne, et la diminution de rendement qui en est la conséquence. Dans le Sézannais, les rendements se sont avérés avoisiner les 7000 kilos par hectares, tandis que nous approchions les 9000 - bravo Thierry !

Côté marché, il s'avère que le monde est toujours en crise. L'avenir est toujours très incertain, et les expéditions sont en baisse pour le premier trimestre 2012. En conséquence, le rendement en appellation de cette année était limité à 10.000 kgs/hectare, plus 1000 de blocage. L'euphorie n'est pas pour tout de suite, donc...

Diminution de rendement oblige, l'équipe 2012 se fit très réduite ! Rien que des Champenois et des Ardennais. Juste, au titre du contingent européen, nos deux Belges, et du contingent International, la présence mystérieuse et discrète du Vietnam. Aucun parisien cette année, hors votre serviteur, dont il ne peut nier qu'une moitié de lui-même est devenue citadine. Pas de Nanard et son barricot - "avec Nanard, le pinard est obligatoire" - ni de Ciaran avec son appareil photo, ni de Paula faisant du stock-car avec sa Volvo, ni de grand Julien et ses délires, ni la bonne humeur de Sybille, le collier de perles d'Anne-Sophie, ou le radieux sourire de Marie, etc etc. Maryse avait tout préparé, mais les dortoirs étaient bien vides cette année, et nous n'avons pas fini toutes les tomates farcies !... Small is beautiful, mais aussi un peu morose !

Ça a du dépoter, les caisses, allez vous penser ? Hé bien non, nous avons récolté et débardé environ 41 kilos à l'heure, un peu plus d'une caisse à l'heure par coupeur, et la différence n'est pas vraiment significative entre les équipes avec ou sans parisiens. L'an prochain, ils reviendront ! (pourvu que les rendements le permettent !...)


 
 
Des photos ? Quelques unes sur ce lien.

 
 
 
 

Il est pas beau, ce raisin ?! - C'est le panier de Maryse !

On arrête pas le progrès

La taille est un travail long et délicat : en l'éclair d'une fraction de seconde, il s'agit de juger un pied, et de déterminer quel sarment est à conserver, quel autre est à couper. Exercice éminemment évangélique, ou l'homme, le temps d'un hiver, se trouve à la place du Juge...

Observer un vigneron qui taille est riche d'un enseignement étonnant : une opération aussi intelligente, à force de répétition, peut passer de l'ordre de la réflexion consciente au réflexe immédiat. Impressionnante capacité du cerveau humain.

Or l'opération de taille serait, paraît-il, en voie d'automatisation, comme l'explique l'article ci-dessous. Progrès techniques aidant, ainsi que coût et complexité du travail humain salarié, un robot tailleur aurait été développé par la société Wall-Ye, et serait opérationnel sur les tailles en goblelet, en cordon de Royat et prochainement en Guyot.

La prochaine étape, des robots buveurs ?

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